recousu, 26 : quiétude.

2008

Cette rétrospective touche à sa fin ! Un peu de blabla pour fêter ça.

Depuis les débuts de ce blog, je ne suis pas bavarde – c’est un euphémisme. Tout bêtement parce que je ne suis pas à l’aise avec l’écriture, en particulier pour communiquer sur un mode détendu. Peut-être aussi parce que la raison d’être de ce blog m’échappe depuis sa création.

J’ai commencé à éditer mes petites images à la volée il y a six ans déjà. Ce blog a été créé dans le plus grand secret, à l’insu même de mes proches, parce que se lancer dans l’illustration était tout sauf une affaire sérieuse. Tentative timide de reprendre un peu le dessin quelques mois après des études d’art avortées, ces petits billets n’étaient que pour moi. Sans y réfléchir trop, je dirais aujourd’hui que j’attendais d’eux qu’ils m’apaisent dans ma reconversion, mais je manque certainement de recul. C’était peut-être aussi, et surtout, une manière de ne dire ni oui ni non à cette vieille vocation que j’étais pourtant en train d’enterrer, histoire de me faire encore un peu rêver. Je n’ai pas tardé à y mettre un terme pour de bon.

Hormis des gribouillis dans les marges de mes notes de cours – rarement, car j’étais une étudiante sage et attentive –, je n’ai plus rien dessiné durant les cinq années qui ont suivi. Quand il m’arrivait d’y repenser je me disais ouf, j’ai bien fait d’abandonner cette voie, je n’aurais pas pu en vivre car ça ne me manque pas du tout.

Et puis, peu avant d’obtenir mon diplôme de fin d’études, j’ai rencontré une de ces personnes bienveillantes qui vous poussent à vous épanouir et tordent le cou aux mauvaises excuses que vous vous donnez pour ne pas le faire.

Voici comment je me suis remise à dessiner. Et comme ça m’avait manqué…

Professionnellement, je navigue pour l’instant entre deux eaux. Depuis le début de l’année, je me consacre avec bonheur à illustrer un joli conte pour enfants.

Même si cela semble être un vœu pieux pour l’instant, je ne désespère pas de réussir à m’organiser pour nourrir ce blog plus régulièrement que je ne l’ai fait jusqu’ici. Histoire de réaliser pleinement que, ça y est, je reprends pour de bon.